Programme complet:
https://www.bnf.fr/fr/agenda/festival-de-la-bnf-2019#bnf-les-autres-v-nements-du-25-mai
La Compagnie Bagages de Sable soutient:
création
de Clémence Attar
par Clémence Attar, assistée de Lola-Lou Pernet,
avec Antoine Michaëlis et Aurélien Tortiller
Le Dimanche 30 septembre 16h, Sarcus Festival – A la Débauche – Abbaye de la Clarté-Dieu 373700 Saint-Paterne-Racan
https://aladebauche.com/evenement/606-sarcus-festival-2018
« Avec tes « c’est pas de ma faute »
Tes « c’est plus compliqué »
Mais c’est faux.
La vérité c’est que tu t’es barré.
Et que t’es trop lâche pour l’admettre. »
Quand Hippolyte décide de remonter à la surface après des années de silence radio, David va le repêcher. Ils partent « respirer le bon air de la montagne », mais la rancœur du jeune homme a la peau dure, et ne tarde pas à venir troubler leur voyage.
Porté par Antoine Michaëlis et Aurélien Tortiller, sortis de l’école Claude Mathieu, ce texte a été écrit et mis en scène par Clémence Attar, jeune autrice en première année à l’ENSATT. Il naît d’une recherche autour de la respiration et de l’enfermement, et nous emmène dans une longue promenade au cœur des non-dits et des méandres de la relation entre les deux hommes.
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Reprise
Résidence et accueil à l’Etable – Compagnie de Petits Champs – Beaumontel
Prochaines représentations :
Mardi 16 octobre à 16h – 19h (la représentation de 16h est destinée aux étudiants de l’ESPE du Havre, mais on peut y accéder à titre exceptionnel)
Maison de l’étudiant Université du Havre, 50 rue Jean-Jacques Rousseau, 76600 Le Havre
02.32.74.42.84
A suivre :
– Novembre Evry (date et établissements scolaires en cours) avec la Scène Nationale d’Evry et de l’Essonne
– 7 Janvier Rouen Lycée Corneille (2 représentations, horaires en cours)
– 7 Mars Espace François Mitterand, Canteleu (en cours)
– ESPE Rouen, dates en cours
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14 – 15 février Theater Chur Suisse
22 – 23 février Le FITZ à Stuttgart
Conception et jeu : Frank Soehnle, Comédien : Patrick Michaëlis, Musiciens : Jean-Jaques Pedretti et Robert Morgenthaler, Collaboration artistique : Enno Podehl, Scénographie et costumes : Sabine Ebner, Film documentaire : Claude-Alice Peyrottes, Régie technique : Robert Meyer, Christian Glötzner, Travail du texte en langue allemande : Andréa Schieffer, Assistante : Irène Lentini
Extraits de presse:
Ludwigsburger Kreiszeitung de Arnim Bauer – Une Oeuvre d’art totale inspirée de Giacometti:
…Soehnle sonde Giacometti de façon obstinée; on avait déjà comparé ses marionnettes du «Flamingo Bar» avec les sculptures de Giacometti. Il en résulte un monde, indescriptible au fond, mais d’une poésie tangible, loin de tout réalisme et d’une forte intensité artistique …
Stuttgarter Nachrichten, de Brigitte Jähnigen – Le paysage intérieur se répand dans le vide:
…un Homme comme un rocher: le visage recouvert d’une épaisse couche de poussière, le manteau tiré par-dessus la tête… une frêle créature-marionnette – le corps est composé de lambeaux de tissus délicats – pose son menton carré sur la tête dégarnie de l’homme… des cors des Alpes soufflent des bruits de vent dans la vallée sombre de la Stampa. C’est ici que grandissent les rêves de l’enfant Alberto Giacometti jusqu’en Sibérie…
Stuttgarter Zeitung, C. B – Squelettes frétillants: Ce qui est particulier dans la conception de Soehnle c’est qu’il fait faire la fête à ses figures/poupées… elles se meuvent de façon dégingandée et disloquée que c’en est un plaisir… au milieu se dresse un plateau, Patrick Michaëlis y est accroupi, un récitant merveilleusement limpide avec une voix sonore.
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Lecture mise en espace par Claude-Alice Peyrottes
avec Judtih Chemla et François Chattot
BNF François Mitterand Paris
« Pouvez-vous passer à l’Athénée ce soir avant le spectacle ? M.Jouvet voudrait vous voir. » (…) Pourquoi Louis Jouvet voulait me voir ? Et tout de suite. Je l’avais interviewé l’avant veille pour une revue d’étudiants (Les Cahiers de la jeunesse), lui avais envoyé mon article aussitôt afin qu’il en juge avant sa publication. Qu’y avait-il ? Il était furieux sans doute. La peur me montait à la gorge.
J’ai trouvé Jouvet dans sa loge, comme à ma première visite. Il était dans sa robe de Mendiant d’Electre. Il se maquillait. »
– J’ai lu votre papier. (Je haletais d’appréhension). Comment avez-vous fait cela ? J’ai parlé avec beaucoup de journalistes dans ma vie. Je leur ai dit des choses, et quand ensuite j’ai lu ce qu’ils en avaient fait, je n’ai rien reconnu de ce que je leur avais dit.
– Avec vous, je retrouve mes phrases, mon mouvement de parole, ma respiration. C’est étonnant. Comment avez-vos fait cela?
– J’ai pris en sténo.
– En sténo ? Tiens, tiens… »
Le 16 novembre 1937 Charlotte Delbo est engagée comme secrétaire personnelle de Louis Jouvet au théâtre de l’Athénée.
Theater Stadelhofen Zürich Stadelhoferstrasse 12
+ 41 44 252 94 24
Conception et jeu : Frank Soehnle
Comédien : Patrick Michaëlis
Musiciens : Jean-Jaques Pedretti et Robert Morgenthaler
Collaboration artistique : Enno Podehl, Scénographie et costumes : Sabine Ebner, Sons, lumières, vidéo: Robert Meyer, Christian Glötzner, Travail du texte en langue allemande : Andréa Schieffer, Assistante : Irène Lentini
Documentaire réalisé au cours des répétitions du spectacle : « Le mouvement, le matériau et la mécanique » : Réalisation Claude-Alice Peyrottes, Montage : Matthieu Houlet
Rencontre Animée par Anny Dayan Rosenman.
En présence de Paul Gradvohl, co-auteur de Charlotte Delbo (Fayard, 2013), Michèle Tauber, maître de conférences en littérature hébraïque, université Paris 3- Sorbonne Nouvelle, Ghislaine Dunant, écrivain, auteure de Charlotte Delbo, la vie retrouvée (Grasset, 2016), et Claude-Alice Peyrottes, comédienne et metteur en scène.
Toutes les infos:
« Charlotte aurait été contente si elle vous avez vues (…) C’est pas difficile, pendant que vous lisiez, j’entendais Charlotte qui parlait. »
Rencontre avec Ida Grinspan, la metteure en scène Claude-Alice Peyrottes et les comédiennes de « Mesure de nos jours » de Charlotte Delbo: Sophie Amaury, Sophie Caritté, Marie-Hélène Garnier, Maryse Ravéra et Maud Rayer, à la sortie d’une représentation au théâtre de l’Epée de bois, Paris en 2015
Claude-Alice Peyrottes, Patrick Michaëlis et la Compagnie Bagages de Sable ont la tristesse de vous faire part du décès de leur cher ami Messaoud Benyoucef, écrivain, auteur dramatique, traducteur et ami du dramaturge algérien, Abdelkader Alloula.
C’est une grande figure d’homme libre qui disparaît. Son histoire est aussi la nôtre.
Né en 1943, Messaoud a enseigné la philosophie au lycée français d’Oran. Il a quitté l’Algérie après l’assassinat, en mars 1994, de son ami Abdelkader Alloula, avec lequel il travaillait depuis de nombreuses années. Il s’est alors établi à Paris où il a été chargé de missions aux enseignements artistiques pour le Ministère de la Culture et de la Communication, tout en se consacrant à l’écriture : théâtre, roman, chroniques.
C’est en 1998 que nous avons rencontré Messaoud. Sur une photo de classe en noir et blanc, une petite fille tient dans sa main une ardoise sur laquelle est écrit : Bellecôte 1955. Une photo retrouvée 40 ans après au fond d’une boîte à chaussure et qui sera le point de départ d’un projet théâtral mettant en jeu l’histoire commune entre la France et l’Algérie : que sont devenus ces enfants qui posent avec leur instituteur devant l’objectif ? Comment ont-ils traversé cette histoire ?
Ce sera le début d’une aventure artistique et humaine dont Messaoud fera le récit et qui aboutira à la création de la Trilogie algérienne : La mer blanche du milieu (2001), Dans les ténèbres gîtent les aigles (2003) et Le nom du père (2005). Pendant ces 8 années de compagnonnage, de l’écriture aux répétitions et à la diffusion des 3 spectacles, il nous a enrichi de son érudition, de ses talents de conteur avec générosité et humour. Mais les sujets abordés ne pouvaient laisser indifférents …, et c’est avec une grande dignité qu’il a affronté les épreuves que nous avons dû traverser ensemble.
Messaoud est un grand écrivain. Avec lui nous avons redécouvert la richesse de la langue française, ce « butin de guerre » cher à Kateb Yacine. Messaoud restera vivant dans le souvenir de ceux qui l’ont aimé, et par l’oeuvre littéraire qu’il nous laisse.
La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, Une fenêtre éclairée, Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. -Paul Eluard
Nos pensées fraternelles vont vers son épouse Fatiha, ses enfants, petits enfants et sa famille.
Ceux qui souhaitent envoyer un message à Fatiha Benyoucef peuvent le faire à cette adresse, nous lui transmettrons. patrick.michaelis@bagagesdesable.org
Messaoud Benyoucef : Bibliographie non exhaustive
Théâtre, romans
Lettres à Jeanne, théâtre, L’embarcadère éditions, octobre 2002
Dans les ténèbres gîtent les aigles, théâtre, L’embarcadère éditions, janvier 2003
La Sainte Triade, théâtre, L’embarcadère éditions, novembre 2003
L’algèbre de la mort, roman, L’embarcadère éditions, mars 2004
Le Nom du père, théâtre, L’embarcadère éditions, février 2005
Colline 3, roman, Alma – Editeur, 2012
Traductions
Les Généreux d’Abdelkader Alloula, un recueil regroupant les trois pièces : Les Généreux, Les Dires et Le Voile, éditions Actes-Sud Papiers, 1995
Les Sangsues, quatre pièces d’Abdelkader Alloula, Editions Actes-Sud Papiers, 2002
A chacun son jugement, d’Ould Abderrahmane Kaki, mis en espace par France-Culture, Avignon, 1996
Les nuits de la moisson, répertoire palestinien, de Mahmoud Dyab, théâtre de Beit El Karma (Haïfa), pour l’AFAA et le Printemps palestinien en France, mai 1997